Reconstruire par la pensée
Nous avons des idées arrêtées dès que nous
cessons de réfléchir. E. Renan
le langage conscient et le langage inconscient
Pour penser nous disposons d'images, de paroles, de sons,
de sensations présentes, projetées dans le passé ou vers le futur
► Les pensées conscientes
Volontaires, elles gèrent les décisions et non décisions.
La conscience ne fait qu’une chose à la fois. Au présent
elle profile, dessine les projections dans le passé et le futur.
Elle mobilise la mémoire sensorielle, la mémoire à court
terme et la mémoire à long terme.
Imaginer, réfléchir, conscientiser, sont des moyens de faire vivre les pensées présentes, ancrées aux expériences passées ou projetées vers le futur. En réfléchissant nous évaluons par comparaison, déduction, intuition, associations et donnons la possibilité à nos pensées de donner du sens, de se modifier
pour se matérialiser dans une réalité extérieure en multipliant
les perspectives d'actions.
Des automatismes de pensées inconscients comme conscients conduisent à l’illusion
que ce que nous voyons, entendons et ressentons sont des réalités.
►Les pensées inconscientes
Involontaires elles nous font faire les gestes habituels, automatismes qui dépendent des réseaux neuronaux
utilisés de façon répétée.
Stockées dans notre cerveau, elles se référent aux expériences, aux croyances et aux constructions mentales élaborées lors d’événements passés. Face à une décision à prendre ou une action à mener elles font office de réserve dans laquelle notre inconscient va puiser pour stabiliser notre vision du monde. Ancrées à des sensations, images, sons... elles vont stimuler ou inhiber une prise de décision, une action selon qu'elles sont en accord ou en conflit avec nos croyances, nos valeurs.
Intégrées par notre cerveau comme des réalités, les constructions mentales peuvent interférer lorsque nous avons des décisions importantes à prendre ou face à un nouvel événement.